mercredi 27 février 2013

L'importance des activités extra-scolaires pour les enfants

Les mieux intentionnés se posent la question à l’envers : comment réduire le temps scolaire pour que les enfants puissent enfin faire autre chose que des apprentissages dits scolaires, comme si la vie des enfants pouvait se scinder en deux blocs aussi distincts : la vie scolaire et la vie extra-scolaire, sous-entendu de loisir, de détente donc de non-apprentissage ? Et si on revoyait la question ? Si les apprentissages scolaires avaient tout à gagner de la qualité des activités extra-scolaires ? Et inversement, si l’école stricto sensu laissait un peu de place, de temps et d’oxygène à des activités, qui loin d’être du temps non-scolaire, c’est-à-dire quasiment du temps considéré à tort comme perdu, devenait du temps « autrement », du temps « avec » ? Et si enfin la politique de l’école avait le rythme des enfants dans la peau et sortait de cette opposition binaire et primaire école /loisirs ? Si on considérait enfin que la peinture, le théâtre, la musique, le sport, la pratique religieuse, le temps familial, le temps libre tout simplement, faisaient partie intégrante de la culture globale que l’on souhaite transmettre à nos enfants ? Le nombre des intervenants concernés par toute réforme des rythmes et de la place des activités périscolaires ne simplifie pas le problème. Les enjeux sont énormes et les intentions, les motivations et les appétits de chacun fort divers et parfois irréconciliables.
Au centre dit-on, les enfants.
A ma gauche généralement, les enseignants, soucieux des enfants et de leurs vacances, de leur rythme de semaine coupé par le mercredi et un weeken
A ma droite, les professionnels tous azimuts des vacances et des loisirs, hôteliers, clubs, associations, conservatoires, centre de loisirs, spécialistes de la garde d’enfants, des activités artistiques, sportives, etc.
Derrière les enfants, les parents. Enthousiastes sur les activités extra-scolaires, conscients que les enfants sont fatigués. Oui, mais pendant les vacances, comment fait-on? Et le soir, le mercredi, l’après-midi ? C’est déjà compliqué quand ils sortent à seize ou dix-sept heures, alors à treize heures ou quatorze heures, comment résoudre le casse-tête des frais de garde, frais de sport, activités artistiques ou culturelles, accompagnements pour un ou plusieurs enfants ?
En arrière-plan, ceux qu’on met à contribution mais qu’on écoute peu, voire pas du tout : les grands-parents qui gardent les enfants, les responsables religieux qui essaient de caser leurs interventions dans le temps qui reste, les chercheurs, pédiatres, médecins psychologues, professionnels de la petite enfance, éducateurs, atsem, aides de vie scolaire, qui donnent les indications les plus précieuses sur les rythmes biologiques des enfants, mais aussi sur les aspects affectifs, cognitifs, intellectuels et sur les résultats longitudinaux et comparés des enfants, compte-tenu des programmes et des rythmes.
Et justement, souvent conviés à la comparaison, les voisins : les Finlandais par exemple, champions toutes catégories des résultats quasi prodigieux, premiers partout au classement PISA (Programme for International Student Assessment) des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique): peu de temps quotidien de classe, des activité extra-scolaires assurées par l’école, une semaine de cinq jours, de longues vacances d’été, de courtes vacances tout le reste de l’année.
Autre voisin, les Allemands, souvent cités en exemple par tout le monde, sauf par eux-mêmes. Des résultats plus que médiocres aux apprentissages, une journée courte mais chacun rentre chez soi, une semaine de cinq jours, du sport et surtout du sport, obligatoire, peu de vacances d’été, de nombreuses vacances le reste de l’année. Oui, mais en Allemagne, peu d’enfants par famille et surtout beaucoup de femmes qui ne travaillent plus dès lors qu’elles ont un enfant. Encore une fois et comme en économie, le modèle Allemand n’est pas superposable au format français.
Alors, activités extra-scolaires, oui, mille fois oui. Mais lesquelles, comment, par qui, combien et où ? Pour quel projet de société, pour quel projet de vie pour les enfants, toujours au centre de la question, un peu perplexes, souvent fatigués, parfois stressés, mais peu entendus.

lundi 25 février 2013

Voir les problèmes de vue de l'enfant

Facteur essentiel d’un bon développement cognitif et psychomoteur, la vision de l’enfant mérite une attention toute particulière dans les premières années.
En effet, on estime que plus de 90 % des apprentissages de l’enfant sont directement liés à la vision. Lorsque l’on sait que quasiment 20 % des tout-petits présentent un défaut visuel, on mesure l’importance de la prévention précoce et de la formation des parents et du personnel de la petite enfance à la détection des petits et grands maux de la vision. Médecins, puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, atsem, enseignants, sont les acteurs essentiels du dépistage avec les parents.

Chez le bébé

Un nouveau-né identifie des objets aux couleurs vives ou contrastées, il fixe le regard de sa mère dès le 3ème jour, et voit à distance et perçoit des détails entre 6 et 9 mois. Vers 18 mois, sa vision est proche de celle d’un adulte. Ses yeux sont très vulnérables et craignent tout particulièrement les rayonnements solaires et les lumières fortes.
Soyez vigilants si :
  • frottement fréquent des yeux sans raisons apparentes
  • regard fixe, pas de poursuite des mouvements
  • crainte de la lumière
  • tête souvent penchée
  • strabisme
  • clignement des yeux

Chez le petit enfant

Toutes les facultés visuelles sont en place entre 3 et 6 ans. Durant cette période cruciale, le dépistage est essentiel et fructueux car la plupart des défauts visuels détectés précocement peuvent se corriger assez rapidement.
Soyez vigilants si :
  • frottement fréquent des yeux
  • tête souvent penchée, regard de côté ou par en-dessous
  • trébuchement
  • plissement les yeux
  • maux de tête
  • s’approche trop près de la télévision, de ses cahiers, de ses jouets, pour regarder ou pour écrire

Chez l’enfant et l’adolescent

Très sollicitée par la scolarité, la télévision, les ordinateurs, c’est l’âge où la myopie peut s’installer rapidement et perturber les apprentissages. Un enfant qui voit mal peut rencontrer des difficultés de langage, d’attention, de lecture, d’écriture et d’intégration.

Soyez vigilants si :
  • chute fréquente à pied ou en vélo
  • clignement ou plissement des yeux
  • se penche trop sur ses cahiers
  • résultats scolaires en chute brutale sans cause apparente
  • maux de tête
A part les troubles flagrants et très importants rapidement détectés, les troubles visuels peuvent exister à minima, plus insidieusement, et gêner quand même l’évolution de l’enfant. En plus des contrôles prévus et indiqués sur le carnet de santé, des dépistages à l’école maternelle et à l’entrée en cours préparatoire, il est essentiel de rester vigilant. Au moindre doute, seul un examen ophtalmologique va permettre d’apporter un diagnostic certain.
Petit lexique de rappel :
  • Strabisme : l’enfant louche d'un oeil ou des deux
  • Myopie : la vision est mauvaise de loin
  • Hypermétropie : la vision est mauvaise de près
  • Daltonisme : les couleurs sont mal perçues
  • Astigmatisme : la vision est déformée
  • Amblyopie : l’enfant voit très mal d’un ou des deux yeux




vendredi 8 février 2013

Les avantages des aparthotels pour un séjour en famille

Les aparthotels se veulent particulièrement avantageux et attrayants pour accueillir un séjour en famille qui a comme destination une grande ville européenne. Ce type d’hébergement mettant l’accent sur le fait que vous vous sentiez à l’aise et bien installé comme chez vous, cette solution plaira à ceux qui désirent avoir un home sweet home confortable tout au long de leur voyage en famille.

(source)


Un des atouts de l’appartement hôtel par rapport à d’autres formules d’hébergement, c’est l'indépendance qu'il permet. Vous aurez la possibilité de choisir entre différentes tailles d'appartements: un studio, un logement deux ou trois pièces. A vous de choisir votre surface selon vos besoins.
Pour chacun, vous aurez également une salle de bain indépendante, un coin salon et une ou plusieurs chambres. De même, une cuisine équipée vous permettra de cuisine et/ou de recevoir. Lorsqu'on est en famille, surtout avec des enfants en bas âge, cela permet de conserver des habitudes alimentaires. Si vous voyagez avec un bébé, vous pourrez bénéficier d'un confort non négligeables (chauffe biberon, laverie, lit enfant gratuit etc.). Cette indépendance est donc très appréciée par de nombreuses familles mais pas seulement. 

Le but avoué de cette flexibilité étant que comme chez vous vous puissiez recevoir et accueillir vos invités comme bon vous semble. Les appartement hôtels Adagio sont un exemple concret où loger de façon optimale et dont les prix sont dégressifs à partir de 4 nuits.
Un autre avantage indéniable de l'apparthotel est les prix des séjours en famille. Ce type de logement permet de préparer vous-même vos repas familiaux ce qui épargne à votre budget vacances de copieux frais de restauration. Pourquoi ne pas penser à ce type de logement pour les prochaines vacances à Paris ? Cela vous permettra d'être au cœur de la ville, à proximité des transports en commun et des sites touristiques.

De nombreuses destinations proposent ce type de logement. Adagio, par exemple, en propose sur près de 90 destinations en Europe.